Édition du mardi 3 décembre 2024

Généalogie des Borgia

et descendants de François-Louis LEVASSEUR dit BORGIA


Jean-Baptiste
BORGIA


Ascendance

(n. 1778-01-23 Neuville / d. 1851-09-16 Neuville)
Fils de Joseph BORGIA et de Geneviève GRÉGOIRE

Union: 1805-05-28 Notre-Dame de Québec

Madeleine CRAWFORD
(n. 1787 Québec / d. 1816-05-30 Neuville)
Fille de John CRAWFORD et de Marie-Madeleine PAQUET

  1. Marie-Anne (n. 1806-05-24 Neuville / d. 1824-03-01 Québec)
  2. Adélaïde (n. 1808-02-08 Neuville / d. 1828-06-16 Neuville)

Union: 1820-11-07 Notre-Dame de Québec

Marguerite GUILLET dit TOURANGEAU
(n. 1788-12-21 Cap-Santé / d. 1863-07-03 Notre-Dame-des-Anges)
Fille de Pierre GUILLET dit TOURANGEAU et de Marie DUBUC


    BIOGRAPHIE:

    Jean-Baptiste naît le 23 janvier 1778 à à Neuville de l'union de Joseph Borgia et Geneviève Grégoire. À sa naissance, il a un frère aînée, Joseph, né à Québec le 23 janvier 1776.

    Il ne connaîtra pas réellement son père, car celui-ci décède sept mois plus tard, le 23 août 1778 à l'Hôpital Général de Québec.

    Sa mère se re-marie 2 ans plus tard, le 4 avril 1780 avec Jacques Pampalon. Jean-Baptiste à alors juste un peu plus de 2 ans. Sept mois plus tard, le 25 novembre 1780, il a un nouveau frère, Jacques. Le couple Pampalon-Grégoire aura 8 autres enfants, mais seulement deux survivront: Antoine, né le 7 novembre 1781 et Geneviève, née le 17 mars 1786. Jusqu'au décès de Jacques Pampalon (père), le 21 octobre 1798 à Neuville, la famille comprendra donc les sept membres suivants: Jacques Pampalon (père), Geneviève Grégoire, Joseph et Jean-Baptiste Borgia, Jacques (fils), Antoine et Geneviève Pampalon. Jean-Baptise à alors 20 ans.

    Comme on l'a dit son premier frère du second lit, Jacques (baptisé Jacques Étienne), naît à Neuville le 25 novembre 1780, puis naît, toujours à Neuville, Antoine, le 5 novembre 1781. Mais le troisième, François-Louis, naîtra à Québec, le 31 janvier 1783. En fait, en plus de François-Louis, 7 autres enfants du couple Pampalon-Grégoire naîtrons à Québec: François-Xavier (1784), Geneviève (1786), Pierre-Nolasc (1788), Olivier (1789), Adélaïde (1791) et Marie-Anne (1792). De plus on sait que Marie-Anne est décédé le 27 juillet 1792 à Québec. Ainsi Jean-Baptiste à passé au moins dix ans de sa vie à Québec. On sait de plus qu'il habitait le 18 de la rue St-Joseph de la haute-ville de Québec. Cette information provient du The Directory for the City and Suburbs of Quebec 1790 de Hugh Mackay. De plus il est indiqué que son beau-père, Jacques Pampalon (père) exerçait le métier de charpentier et était alors propriétaire de logement où ils habitaient. C'est sans doute durant cette période que, Jean Baptiste, au contact de ses oncles forgerons, Louis et Augustin, apprendra le métier de forgeron qu'il exercera plus tard à Neuville.

    Quand la famille revient-elle à Neuville? On ne sait pas exactement, mais sûrement avant le 21 octobre 1798, car, on l'a dit, c'est à cette date et à Neuville que décède Jacques Pampalon (père).

    En 1799, Jean-Baptiste acquière un terrain (composé des lots 108 et 109 du cadastre) dans le village de Neuville pour y implanter une forge.

    Avait-il fait connaissance de Madeleine Crawford pendant son long séjour à Québec ? Toujours est-il que le 28 mai 1805 il épouse Marie-Madeleine Crawford à Notre-Dame Québec. À cette occasion c'est son oncle Louis Levasseur-Borgia et son cousin Joseph Levasseur-Borgia, qui à son bureau d'avocat à Québec depuis un plus d'un an et qui se prépare à faire le saut sur la scène électoral à l'automne, qui lui serviront de témoins. Madeleine Crawford décède à Neuville le 30 mai 1816. Elle a 29 ans. Elle serait donc née en 1787, peut-être en Irlande.

    Le 7 septembre 1820 Jean-Baptise se marie, en secondes noces, avec Marguerite Guillet-Tourangeau (née le 21 décembre 1788 à Cap-Santé), fille de Pierre Guillet-Tourangeau et de Marie Dubuc, à Notre-Dame de Québec. C'est son frère Jacques Pampalon (pilote à Neuville, selon l'annuaire de Québec de 1826) qui lui sert de témoin à cette occasion. Marguerite Guillet n'est pas une inconnue pour lui. En effet, elle avait épousé, en 1805, à Québec, Antoine Mathurin, boulanger, qui était le fils de Jean-Baptiste Chaillé dit Mathurin, son cousin germain. Antoine était décédé à Québec le 10 décembre 1818.

    En 1821, Jean-Baptiste fait l'acquisition d'une terre, lot 87 de la 1re Concession, situé non loin de sa forge. Il cultivera cette terre jusqu'en 1849.

    Il semble s'intéresser à la politique. Le 20 avril 1834, il est nommé sur un comité de 70 membres à une assemblée patriote tenue à Pointe-aux-Trembles. On retrouve aussi son nom sur une pétition signée le 1 décembre 1837 dans le comté de Portneuf. La politique, faut-il le rappeler, touchera durement les Borgia en 1839. En effet le 15 février à la prison du Pied-du-Courant à Montréal, François Nicolas, fils de Marie-Louise Borgia, cousine germaine de Jean-Baptiste, et d'Étienne Nicolas, sera pendu pendu avec quatre autres patriote: Charles Hinderlang, Thomas Chevalier de Lorimier, Amable Daunais et Pierre René Narbonne.

    Le 11 janvier 1847 il est parrain de son arrière-petit-fils, Joseph Borgia, né ce même jour du mariage de Magloire Borgia et d'Esther Mimeau.

    En 1849, Jean-Baptiste vend à Louis Gauvin sa terre (lot 87 de la 1re Concession) qu'il avait acquise en 1821.

    Il décède le 16 septembre 1851 à Neuville.

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