Généalogie des Borgia

Édition du jeudi 21 novembre 2024

Généalogie des Borgia

et descendants de François-Louis LEVASSEUR dit BORGIA


L'ORFÈVRERIE AU CANADA

au XVIIIe et XIXe siècle

La Cession du Canada à l'Angletere amène de nombreux changements dans l'orfèvrerie au Canada. L'Angleterre protège les intérêts économiques de ses artisans dont les marchandises sont vendues par un réseau de marchands. Bientôt des orfèvres d'origine britannique immigrent.

Robert Cruickshank apporte le style néo-classique, mais se canadianise en copiant les vases liturgiques importés de France sous l'Ancien régime. S'ensuivent différents procédés de métissages entre les formes, les fonctions et les décors des objets, de curieux passages entre les symboliques civiles, religieuses et commerciales. Pour l'orfèvrerie de traite, Cruickshank innove en créant des modèles inspirés de l'art populaire de son Écosse natale.

Les importations françaises d'objets religieux sont plus rares à la fin du XVIIIe siècle. On envoye donc Laurent Amiot se perfectionner un France.

L'orfèvrerie canadienne réflètera de plus en plus des métissages entres les productions anciennes françaises, les nouveaux modèles britanniques et américains circulant au pays.

Même Laurent Amiot, pourtant formé en France, n'échappe pas à l'influence britannique.

Delezenne, Amiot et Ranvoyzé comptent parmi les plus grands orfèvres québécois. Ils ont su marquer leur identité en insufflant leur orginalité à travers leurs oeuvres.

Robert Derome, La Canadianisation de l'art de l'orfèvrevie.


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