Généalogie des Borgia

Édition du jeudi 21 novembre 2024

Généalogie des Borgia

et descendants de François-Louis LEVASSEUR dit BORGIA



JOSEPH LEVASSEUR-BORGIA

Né à Québec le 6 janvier 1773, du mariage de Louis Levasseur Borgia et de Marie-Anne Trudel.

Le 17 juillet 1800, il obtenait sa commission d'avocat.

M. William Grant, député à la Chambre d'Assembée pour la haute ville de Québec, étant mort le 5 octobre, M. Borgia se mit sur les rangs pour le remplacer. Il y eut trois candidats, MM. Borgia, Perreault et Blackwood. La division des Canadiens permit à ce dernier de se faire élire.

M. Borgia fut un des fondateur et des propriétaires du Canadien dont le premier numéro parut le 22 novembre 1806.

En 1808, M. Borgia fut destitué de son grade de lieutenant dans la milice. Il était trop patriote pour le gouverneur Craig.

Les électeurs du comté de Cornwallis le vengèrent en l'élisant, le 18 juin 1808, leur député à la Chambre d'Assemblée. Il y siégea pendant cinq parlements, mais refusa de se présenter aux élections générales de 1820 afin de se livrer à sa profession.

Le 17 mars 1810, M. Borgia fut arrêté sur l'ordre du gouverneur du gouverneur Craig avec MM. Bédard, Blanchet et Taschereau. Il fut relâché en juillet 1810 pour cause de maladie.

En 1824, le gouverneur Prevost plus juste que Craig, réinstalla M. Borgia dans le grade de lieutenant qu'il tenait dans le premier bataillon des milices de Québec.

En 1824, M. Borgia se laissa de nouveau gagner par les électeurs de Cornwallis qui l'élirent à la Chambre d'Assemblée. Il y siégea cette fois jusqu'à 1830.

M. Borgia décéda à Québec le 27 juin 1839.

M. de Gaspé, dans ses Mémoires, parle avec avantage de M. Borgia. Il lui fait cependant émettre, au sujet de l'étude du droit, des théories que l'avocat patriote n'a dû soutenir qu'en manière de charge ou de scie contre nos lois qu'il n'aimait pas.

"M. Borgia, ajoute M. de Gaspé, était désintéressé, généreux et d'une délicatesse de sentiments remarquable. Honneur à sa mémoire! Une larme sur les malheurs de ses vieux jours.

"Il avait négligé ses affaires pour s'occuper de politique et il est mort très pauvre; car la politique n'était pas autrefois comme aujourd'hui le chemin qui conduit à la fortune."

On peut consulter sur M. Levasseur-Borgia une étude de M. Francis-J. Audet, dans les Mémoires de la Socité Royale du Canada, année 1925 (3e série, vol. V).

Pierre-George Roy

 

Fils de Québec - Deuxième série, Pierre-Georges Roy, Lévis, 1933


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